Tous les Canadiens dépendent de la nature pour pouvoir boire de l’eau potable, respirer de l’air pur, s’alimenter et profiter du plein air dans des espaces de qualité. Le déclin rapide de la biodiversité menace les fondements de l’économie canadienne, la sécurité alimentaire, la santé et la qualité de vie. Enrayer la perte de biodiversité est capital en soi, mais revêt également une grande importante pour protéger les espèces en péril, lutter contre les changements climatiques et reconstruire une économie forte et durable.
Aujourd’hui, Julie Dabrusin, secrétaire parlementaire du ministre des Ressources naturelles et du ministre de l’Environnement et du Changement climatique, a annoncé, au nom de l’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de Parcs Canada, a annoncé que le gouvernement du Canada investira 11,3 millions de dollars dans l’infrastructure de Parcs Canada. millions d’euros sur trois ans provenant du programme canadien Enhanced Nature Legacy afin d’accroître les efforts de conservation de la biodiversité dans dix-neuf pays de l’Union européenne. Réserves de biosphère de l’UNESCO au Canada. Ces réserves de biosphère vont de Clayoquot Sound en Colombie-Britannique au Mont Riding au Manitoba, en passant par l’escarpement du Niagara en Ontario, la réserve de biosphère de Manicouagan-Uapishka dans la région de Baie-Comeau au Québec et la réserve de biosphère de Fundy au Nouveau-Brunswick.
Au cours des trois prochaines années, les partenaires travailleront ensemble pour restaurer, maintenir et améliorer la conservation de la biodiversité dans les zones tampons – les zones entourant les aires centrales protégées – de chaque réserve de biosphère. Cet investissement aidera les réserves de biosphère à poursuivre leur travail de conservation, qui pourrait inclure la recherche sur la biodiversité, la documentation et les pratiques de gestion des terres, ainsi que l’engagement des parties prenantes pour accroître la sensibilisation à d’autres mesures efficaces de conservation par zone (OECM) et aux objectifs de conservation du Canada. Dans l’idéal, elles obtiendront des résultats positifs en matière de biodiversité équivalents à ceux d’une zone protégée et, si elles sont reconnues comme des OECM, elles pourront être prises en compte dans les objectifs de conservation du Canada.
À l’avenir, le gouvernement du Canada continuera à travailler avec les partenaires de la conservation afin d’identifier d’autres possibilités de soutenir la conservation de la biodiversité. L’investissement dans les réserves de biosphère est un exemple de rassemblement des personnes et des communautés pour faire face à la crise de la biodiversité, soutenir le développement économique durable et favoriser des relations saines avec la nature.
Citations
« Les réserves de biosphère sont un modèle qui montre comment les communautés peuvent se rapprocher de la nature de manière plus saine et plus durable. Elles inspirent les Canadiens et leur donnent les moyens de travailler ensemble pour relever les défis mondiaux tels que la perte de biodiversité et le changement climatique. En investissant dans les réserves de biosphère canadiennes, nous faisons progresser d’importants travaux de conservation dans des régions riches en diversité culturelle et biologique. »
L’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique
« L’annonce d’aujourd’hui est un exemple des grandes choses qui peuvent se produire lorsque la communauté s’unit pour soutenir l’environnement. Les réserves de biosphère témoignent d’un engagement profond en faveur du développement durable et de la conservation de la nature, et elles établissent une norme quant à la manière dont les hommes et la nature peuvent prospérer ensemble ».
Julie Dabrusin, Secrétaire parlementaire du ministre des ressources naturelles et du ministre de l’environnement et du changement climatique
« Ce financement d’Environnement et Changement climatique Canada marque un tournant dans l’histoire du réseau et de l’Association canadienne des réserves de biosphère. Pour reprendre les mots des réserves de biosphère elles-mêmes, c’est l’occasion de renouveler les partenariats, de renforcer les capacités au sein de l’organisation et d’obtenir davantage de résultats en matière de biodiversité dans les dix-neuf biosphères de l’UNESCO au Canada.
Kate Potter, directrice exécutive de l’Association canadienne des réserves de biosphère
Faits marquants
- La biodiversité englobe l’interconnexion entre tous les êtres vivants, y compris les êtres humains, et les relations qu’ils entretiennent les uns avec les autres.
- Les réserves de biosphère sont des zones désignées au niveau international qui réunissent l’homme et la nature d’une manière durable et respectueuse de l’environnement. Ils soutiennent la conservation de la biodiversité et encouragent les gens à s’informer et à prendre des mesures de gestion pour le développement durable.
- Les réserves de biosphère du Canada sont reconnues par le programme de l’UNESCO sur l’homme et la biosphère.
- Chacune des réserves de biosphère du Canada dispose de diverses sources de financement, notamment des subventions fédérales, provinciales/territoriales et municipales, ainsi que des dons de fondations privées et de particuliers.
- Il existe actuellement 727 réserves de biosphère dans 131 pays qui appartiennent au réseau mondial des réserves de biosphère. Environ 257 millions de personnes vivent dans des réserves de biosphère dans le monde. Au Canada, plus de 2,5 millions de personnes vivent dans des réserves de biosphère.
- Les zones tampons sont les zones entourant ou jouxtant la ou les zones centrales qui encouragent les activités compatibles avec des pratiques écologiques saines et peuvent renforcer la recherche scientifique, la surveillance, la formation et l’éducation.
- Le gouvernement du Canada s’est engagé à conserver 25 pour cent des terres et des eaux intérieures du Canada d’ici 2025, pour atteindre 30 pour cent d’ici 2030. Le Canada s’est également engagé à travailler pour stopper et inverser la perte de la nature d’ici à 2030 [in Canada] et pour parvenir à une restauration complète de la nature d’ici à 2050.
